Doing Business au Maroc est le premier rapport fait sur le pays en étudiant les réglementations qui favorisent l’activité économique et celles qui la limitent. Les réglementations affectant 4 étapes de la vie d’une entreprise sont évaluées : création d’entreprise, octroi de licences, transfert de propriété et exécution des contrats. Les régions étudiées seront représentées par leurs plus grandes villes : Agadir, Kenitra, Marrakech, Meknès, Oujda/Nador, Settat et Tanger, avec Casablanca comme point de référence. Les données figurant dans Doing Business au Maroc ont été recueillies en mai 2007. Les indicateurs sont utilisés pour analyser les résultats économiques et identifier quelles réformes ont abouti, où et pourquoi.
Casablanca et les sept régions étudiées montrent des différences considérables selon les indicateurs de Doing Business, Agadir étant la région éprouvant la meilleure performance (voir tableau ci-dessous). Pourtant, même les villes les plus performants au Maroc ont un important effort à faire pour atteindre les meilleurs classements du monde. Il y a un très fort besoin de réformes. Les régions peuvent se lancer à la recherche des meilleures pratiques marocaines (comme la multiplication des tribunaux de commerce ou des guichets uniques pour les immatriculations d’entreprise ou les permis de construire) tout en ayant également en ligne de mire le rythme et la nature des réformes de pays comme l’Egypte ou l’Arabie saoudite.
Les points d’intérêt du rapport Doing Business au Maroc:
- Adoptant les meilleures pratiques observées dans toutes les régions pour chacun de ces quatre thèmes, le classement mondial du Maroc gagnerait 16 places. Le Maroc serait au 113ème rang, dépassant l’Algérie, le Brésil, l’Egypte et l’Inde.
- Il est moins coûteux de créer une entreprise dans les régions du Maroc qu’au Caire ou à Dubaï. Casablanca est la moins chère (11,6% du revenu national brut par habitant) parmi les régions étudiées.
- La région du Maroc où il est le plus facile de régler un litige commercial est Agadir, où le processus prend en tout 303 jours. Plus rapide qu’à Paris ou à Istanbul. Si Casablanca adoptait les meilleures pratiques d’Agadir, elle ferait figurer le Maroc au 51ème rang sur cet indicateur, et non au 114ème.